Rayon-de-Lune

Rayon-de-Lune

Roman jeunesse

à partir de 8 ans

paru en 2025 aux éditions Ex Æquo

Quelle aventure ! Lorsque Sylvanie rencontre au bord d’un étang une jument fabuleuse, elle ignore vers quels dangers elle va s’embarquer ! 

Mais pourquoi Rayon-de-Lune ?

Comment m’est venue l’idée de cette histoire ? Bien que vivant désormais dans les montagnes du Haut-Languedoc, je reste très attachée à ma région d’origine, la Brenne, pays des mille étangs. Le lieu où se situerait l’action était donc une évidence. Il ne pouvait s’agir que du Parc Régional Naturel de Brenne.
Amoureuse des chevaux depuis mon plus jeune âge, j’avais depuis très longtemps envie d’inventer une belle histoire d’amitié entre un cheval et une petite fille. Pourquoi, dans ce cas, avoir d’abord écrit des romans où il est question de complicité d’un cheval avec un garçons ? « Cheval-Soleil », « Asgrim et le cheval dérobé aux dieux », « Kahil ». Je me trouve bien incapable de répondre à cette question. Ces romans étaient plutôt destinés à des enfants plus âgés. (10-15 ans) Lorsque j’ai décidé de me tourner vers de plus jeunes lecteurs, j’ai décidé que le moment était venu de penser à la petite fille.
Dans mon ouvrage « Contes et légendes du Pays des Mille Étangs », il est question d’une très ancienne légende brennouse. Le Cheval Malet, un superbe cheval noir, diabolique, porteur d’un riche harnachement. Ce Cheval Malet attire le voyageur perdu, l’incite à monter sur son dos, puis se jette dans un galop furieux pour finir par jeter l’imprudent au fond d’un étang.
C’est ainsi que m’est venue l’idée de la selle incrustée de pierres précieuses. Mais évidemment le cheval devait être gentil, quoique un peu farouche vis-à-vis des étrangers. Et puis ce serait une jument. Mais d’où pourrait donc bien provenir cet extraordinaire animal ? Saint-Maur, près de Châteauroux, dans le département de l’Indre, se trouve être le village dans lequel j’ai vécu les dernières années de mon enfance et toute mon adolescence. Tous les ans, ce village organise une merveilleuse «fête du Cheval», invitant des spectacles équestres de la plus haute qualité. Bien entendu, j’en étais une spectatrice assidue ! Voilà. Il ne restait plus qu’à inventer l’accident et la fuite de la jument portant encore selle et bride.
Quant à la race Akhal-Téké, que je ne connaissais que par les livres, j’ai eu l’occasion de la découvrir « pour de vrai » durant mon voyage jusqu’en Roumanie, avec mon mari Oswald, dans notre roulotte tractée par nos deux juments Océane et Noé, accompagnés par notre gros toutou Altaï. En Hongrie, nous avons fait halte une semaine durant chez Attila, un éleveur d’Akhal-Tékés. Il possédait une cinquantaine de ces chevaux aux robes lumineuses, vivant en liberté sur une centaine d’hectares. Et il présentait, avec eux, des spectacles équestres ayant pour thème l’histoire de la Hongrie. Matin et soir, tous les chevaux d’Attila venaient s’abreuver à la mare près de laquelle était stationnée notre roulotte. Spectacle féerique !

 

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