Féminines

Féminines

Nouvelles

publié par Pem’edit 2023

Kaléidoscope de onze récits… Minuscules fragments du destin dans l’existence de quelques femmes. Situations variées face à la vie, l’amour, la liberté, la mort. Petite fille, adolescente, grand-mère consolatrice, femme tortionnaire, femme amoureuse, mère prisonnière, femme détraquée, veuve éplorée, femmes nomades, femme orpheline de son enfant, femme au soir de sa vie, femme en recherche d’elle-même… Femmes dissemblables et cependant réunies par une attache profonde à la nature.

Mais pourquoi Féminines ?

Drôle de question. Juste l’envie, d’abord, d’exprimer les émotions d’une petite fille aux abords de l’adolescence. Puis la révolution étonnée, presque inconsciente de cette adolescente abordant l’âge adulte. Enfin d’intercaler entre les deux d’autres bribes de vies de femme. Quelquefois les miennes, mais pas que. Voilà, rien de plus, rien de moins. Écrire mes propres sentiments, tenter d’entrer en empathie avec ceux des autres, amies ou simples rencontres. Recopier des anecdotes racontées par d’autres, juste pour ne pas les oublier.
L’idée de les relier les unes aux autres n’est arrivée que bien plus tard, lorsque j’ai pris conscience qu’un fil reliait toutes ces femmes les unes aux autres, dans leurs différences : leur lien à la nature. Aucun de ces fragments de vie ne concernait une citadine. Je ne me crois pas capable de pénétrer les pensées d’un monde urbain qui m’affole, ne l’ayant jamais vécu…

Illustration de la couverture

Isabelle Perrot, l’illustratrice, n’est autre que ma propre fille. Maman de deux garçons, elle est professeure de danse et chorégraphe. Mais elle a d’autre cordes à son arc, puisqu’elle a passé son bac avec l’art plastique en option lourde. Elle dessine essentiellement des mandalas que j’aime beaucoup, mais j’ai pensé à faire appel à son talent surtout pour ses dessins de femmes, et la fertilité de son imagination en ce qui concerne les symboles. Après quelques essais, j’ai beaucoup aimé celui-ci, qui me semblait correspondre à l’esprit de mon livre. Une main de vieille femme, une petite fille… la transmission. Et puis la lune. « Huye luna, luna, luna… » écrivait Federico Garcia Lorca, mon poète favori. 

Voici l’œuvre qui m’a donné clairement envie de faire appel à ma fille pour illustrer la couverture de Féminines :

                                            Une première esquisse avait donné ceci :

Pour finalement aboutir à l’idée définitive.

Féminines

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