Dilemme.
Retaper la cabane ? Ça aurait ressemblé à du rafistolage, ni très esthétique, ni très durable.
Tout démolir et repartir de zéro ? Style la petite maison des oies, par exemple.
Petit engrenage qui tourne dans la petite cervelle de la Anne.
Poulaillers hongrois en chaux… Kerterre des oies…
Et si on gardait la carcasse de la cabane pour servir de support au poulailler de chaux ?
« On pourrait isoler avec toutes ces bouteilles qui traînent partout, au lieu de les emmener au récup’verre » (suggestion du Oswald)
Les idées se mettent en place. Ici, d’argile point. On optera donc pour le chaux-foin. En utilisant les restes de foin qui jonchent le sol quand les juments ont terminé leur repas.
D’abord entourer la cabane existante d’une carcasse de saule tressé sur laquelle la chaux blindée au foin viendra s’agripper.
Recette : trois volumes de sable pour un volume de chaux grise (moins chère que la blanche, et pour cette phase, on se fiche de l’esthétique puisque par-dessus il y aura un crépi de finition.) Arroser d’eau jusqu’à ce que le mélange atteigne la bonne consistance. Ensuite, tremper dans cette patouille de grosses poignées de foin et bien les imbiber, et les splatcher contre le treillis de saule. (Gants obligatoires)
Cette histoire de poulailler et de poules n’est pas finie, n’est-ce pas ?
Hélas non ! Depuis, le renard et passé par là. La suite pour bientôt !!!