Comment faire pour trouver le sens de la vie ?
Comment s’orienter dans le cafouillage de l’époque dans laquelle nous vivons, dans ce monde morne et triste ?
Pour se fixer un but de ses rêves et de ses désirs on peut aller à la messe tous les dimanches, ou joindre une des autres institutions de lavage de cerveau.
Aussi-bien peut-on se shooter à l’alcool, au cannabis, au chocolat ou au consumérisme pour ne nommer que les drogues les plus courantes.
Mais tous ces remèdes sont fastidieux, coûteux et en plus, sans grand effet immédiat.
Pourtant, il existe des combines toutes simples pour découvrir le cap à suivre :
Asseyons-nous tout simplement dans un buisson d’orties, et là, quelle révélation ! Devant nous se dévoile un seul but précis sur lequel se concentre tout notre être : en sortir.
Mieux encore : une rage de dents dans ma petite histoire à moi, une guerre dans la grande histoire de toute une population, c’est ça qui focalise tout désir, toute occupation sur un seul point. Il n’y a plus de place pour laisser divaguer les rêves et la pensée n’importe où. Plus besoin de tricoter de grandes philosophies pour trouver LA définition de la Paix, du Bonheur, de la Liberté du Sens de la vie : on y aspire tout simplement, sans aucune recherche de savoir ce que c’est. Et ça avec la plus grande ardeur, maintenant, en ce moment même.
On cherche avidement à se libérer des douleurs ou de l’occupant, on cherche la paix. Rien de plus. C’est ça le sens de la vie, au moins dans ce moment- là.
Et ceci nous dévoile le sens même de notre propre existence.
Mais, il y a un inconvénient : ni la guerre, ni la rage de dents ne viennent tout seuls sur un simple claquement des doigts au moment voulu. Ils arrivent à l’improviste. D’ailleurs, les remèdes nommés sont d’un goût plutôt maso.
Quoi faire ?
N’existerait-il pas une potion magique plus hédoniste pour trouver un sens à la vie, pour calibrer sa boussole ?
Pourtant il y a un moyen plutôt agréable, mais sera-t-il aussi efficace ?
C’est le Voyage !
En voyage, on vise toujours un point de mire ou, si ce n’est pas le cas, plusieurs objectifs peuvent s’offrir à la vue : je mets le cap sur chaque étape, l’une après l’autre.
Même si on a pour devise : « c’est le chemin qui est le but », ce qui témoigne d’une certaine sagesse. On n’a pas besoin de se tracasser avec une quelconque recherche de sens.
Et tiens,
nous avons trouvé un mix de ces deux sortes de potions, aussi bien pour les masos que pour les hédonistes :
Une vieille sagesse tibétaine nous enseigne :
« S’il y a deux voies qui s’ouvrent devant toi, choisis la plus ardue. »
Et c’est celle-ci, que ma Anne a choisie.
Elle a couronné son voyage de 150 mètres avec un accident. (voir son article sous « Voyage »)
Résultat : Fracture de la lombaire n° 1, ce qui cloue son cul encore plus solidement au sol, plus encore que ce n’était le cas avant sous l’emprise de la simple gravitation.
Mais, entre nous, que ferions-nous sans le poids de notre derche ? Nous nous envolerions comme une bulle de savon miroitant de toutes les couleurs, qui danse devant les yeux d’un enfant ébloui, et puis : pschitt.
Donc :
Chantons des louanges à la gravité des choses (derche inclus) qui nous permettent de cajoler nos rêves, de nous donner la lueur d’un espoir :
partir bientôt !
oswald 1. nov. 2013