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On se prépare au départ

Le printemps arrive, à « Provision », on monte une nouvelle serre

et pour nous, les préparatifs du départ commencent !
2 Mars : toujours pas reçu les résultats des tests de Coggins. On ne peut pas partir sans. Faut obligatoirement les attendre.

Premièrement, visite du maréchal ferrant. On reste pantois devant sa technique. Il utilise un outil qu’on n’avait jamais vu.

Le maréchal tient son outil bien en main. Le bout en est extrêmement tranchant.

Il travaille à toute vitesse. Les éclats de corne volent dans tous les sens.

Le teneur de pied doit se placer dans une position très particulière pour éviter que le tranchant ne vienne lui couper une veine !

On apprendra par la suite, grâce à la photo postée sur notre Fesse-Bouc (merci Sissy !!!) que cet outil-là existait autrefois en France. Ça s’appelle un boutoir. Il a été abandonné depuis longtemps, en raison de sa dangerosité pour le teneur de pied ! Et remplace par le rogne-pied. D’ailleurs, en France, la plupart des maréchaux travaillent maintenant « à l’anglaise », c’est à dire qu’ils travaillent seuls, tenant eux- même le pied du cheval. Plus besoin de teneur de pied, et impossible d’utiliser ce fameux boutoir.

La mauvaise nouvelle, c’est que la pauvre Noé nous fait une rechute d’abcès ! Le maréchal le débride à l’aide d’un poinçon. Le pus coule. Il a fallu utiliser la corde pour immobiliser le pied de Noé ! L’opération est un peu douloureuse, et elle se débat, la pauvre. Oswald en est malade. Il souffre autant que sa chouchoute.

Mais pour l’instant, rien de dramatique. Le pus s’écoule bien, Noé n’éprouve plus de douleur. Il faut seulement éviter que le trou d’évacuation, dans la sole, ne se referme trop vite, et désinfecter soigneusement chaque jour pour éviter qu’une infection n’arrive de l’extérieur. Pas de boiterie.

Deuxièmement le menuisier de Sâncraiu, Ianos (mari de la Adina qui a accueilli Magali, Djama et Ava lors de leur séjour), nous a construit deux belles caisses en bois léger.

Il est venu les monter sous notre Kaplumbağa.

De la belle ouvrage !

Ça nous permettra de libérer un peu l’intérieur… et de loger les quelques bricoles qui sont venues s’ajouter à notre barda lors de notre hiver roumain !

On prend quand même le temps d’aider un peu Lars et Robyn pour le gravillonnage de leur cour. Il a d’abord fallu enlever la boue qui recouvrait les pierres. (Pour paver le sol, ces pierres avaient été ramenées de la montagne par les précédents propriétaires… en char à bœufs ! Travail de titan.) Après quoi, un camion est venu benner des gravillons.

Et ratisse, ratissons, ratissez ! Il faut tout étaler.

Et voilà le résultat.

Troisièmement on a sorti tous les vêtements de sous le lit pour leur faire prendre l’air, puis on les a re-rangés bien comme il faut.

Quatrièmement on a graissé les colliers, vérifié les harnais, réajusté les clogs.

Cinquièmement on a rechargé la roulotte avec tout ce qui traînait à droite et à gauche : la hachette, les scies, les bidons d’eau, etc... etc...

On n’oublie rien ????

Manque plus que les résultats des tests de Coggins, sans lesquels on ne peut pas passer la frontière : l’anémie infectieuse sévit en Roumanie, et le sortie des chevaux de ce pays est étroitement surveillée. (Ben oui, je rabâche ! 8 Mars : c’est que c’est notre obsession du moment !)
Tout est prêt. Dès que les papiers des juments sont entre nos mains, on prend la route.

Sixièmement on est déjà le 14 Mars. Les prélèvements sanguins ont été pratiqués le 10 Février. Et toujours rien. On passe chaque jour chez le vétérinaire, il n’est jamais là. On le harcèle, via Lars, au téléphone, il ne répond pas. On a fini par lui écrire une jolie lettre, traduite que l’ami Szilárd va nous traduire en roumain, pour lui demander qu’au moins il nous communique les coordonnées du labo qui a fait les analyses.
Et on attend, on attend, alors qu’un merveilleux soleil brille sur la Roumanie… Grrrrrrr…. !!!!

Septièmement : dernière nouvelle, 14 Mars, toujours, 17 heures, ÇA Y EST !
Les passeports des juments sont tamponnés. test de Coggins négatifs. C’est
Szilárd qui nous a tirés d’affaire. En lisant la lettre que nous lui avions amenée à traduire, il a été un peu surpris et a téléphoné. Lui, il savait qu’il ne fallait pas appeler le vétérinaire lui-même, mais son Papa ! Le vieux vétérinaire à la retraite : son fils étant surchargé de travail, c’est lui qui s’occupe des paperasses. Les résultats étaient arrivés depuis une bonne quinzaine de jours. Il suffisait de se rendre chez Papa véto pour faire tamponner les passeports des juments, avec la mention « tests Anémie Infectieuse négatifs » (en roumain, évidemment) C’était bien la peine de nous jouer toute cette comédie de ne pas vouloir effectuer les prélèvements, sous prétexte qu’on n’avait pas d’adresse où nous envoyer les résultats !!! En ce qui concerne la paperasserie, la Roumanie est vraiment PIRE que la France.

Anne, le 15 Mars 2016

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