Pour rester dans nos habitudes, voilà un nouvel intermezzo, ici à Chalamont, à la sortie de la Dombes.
Nous étions partis pour une nouvelle étape direction Grenoble, et là, juste trois kilomètres après le village, les deux juments nous ont surpris avec ce joli coup inattendu. Voir les photos !
Résultat : guides cassées en mille morceaux, une jument, toujours la même, blessée. En conséquence une nouvelle pause involontaire pour se procurer de nouvelles guides, et en attendant la convalescence de Noé (très rapide, heureusement : ce n’était qu’une écorchure sans gravité). Des pauses pareilles, on commence à en avoir l’habitude. . .
Vu l’automne qui se dévoile de plus en plus sévèrement, vu la vitesse faramineuse avec laquelle nous nous déplaçons, on a sauté sur l’occasion présentée par Alain qui connaît un Henri avec son gros camion. Dans deux semaines ce Henri-là aura le temps de nous transporter à travers les Alpes. Alors, adieu la France, viva Italia.
Bien-sûr, si les juments ne trouvent pas entre-temps une nouvelle astuce pour nous empêcher de repartir. Apparemment leur répertoire est inépuisable et notre inexpérience un terreau suffisamment fertile pour que les mésaventures y germent comme des navets enjolivés de fioritures joyeuses.
Vu les compétences de ma Anne pour narrer de belles histoires, elle trouvera sûrement le temps pour tout relater avec sa plus belle plume afin que la lectrice/le lecteur puisse se délecter de nos savoureuses péripéties.
Dans notre grande magnanimité, nous lui permettons (à la lectrice ou au lecteur) de bien rigoler de nous : ça réchauffera sa gorge par ces temps si frisquets.
oswald